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Réussites et Défis : Les couverts végétaux

Posté par SAS Famille Gassier Chateau de Nages le
Réussites et Défis : Les couverts végétaux

Ah, les couverts végétaux… un terme qui semble technique, mais qui est au cœur de nos efforts pour préserver la santé de nos vignes et de notre environnement. Si vous êtes curieux des activités d’automne au Château de Nages, laissez-moi vous emmener dans les coulisses de ce que nous faisons pour prendre soin de nos sols, avec leurs succès et leurs défis.

Au départ, on pensait avoir trouvé une solution parfaite pour protéger nos sols : semer des couverts végétaux, des plantes qui poussent de l’automne au printemps entre les rangs de vigne pour enrichir la terre. Mais, comme toute idée, celle-ci a rencontré des obstacles.

L’un des principaux problèmes ? Le paillage que ces plantes créaient n’était pas assez épais. Résultat : au printemps, les mauvaises herbes reprenaient vie et faisaient concurrence à nos vignes, volant eau et nutriments. Autre souci : certaines plantes de notre couvert atteignaient leur maturité trop tard, créant encore plus de concurrence avec nos vignes.

Pour surmonter ces défis, nous avons modifié notre approche. Nous avons décidé d’augmenter la densité des semis pour avoir un paillage plus épais et choisi des espèces de plantes plus précoces pour éviter la concurrence avec les vignes. Cette année, nous avons misé sur un mélange réfléchi de plantes : féverole, gesse, avoine rude et moutarde. Ce cocktail végétal est non seulement bénéfique pour nos vignes, mais aussi pour la biodiversité environnante.

Chaque plante du mélange a un rôle précis :

  • Féverole et gesse : ces légumineuses capturent l’azote de l’air et le libèrent dans le sol, nourrissant ainsi nos vignes.
  • Avoine rude : une graminée qui structure le sol, améliore l’infiltration de l’eau et contribue à la séquestration de carbone, un atout pour la fertilité sur le long terme.
  • Moutarde : ultra-rapide à pousser, elle assure une couverture dense en un temps record, empêchant les mauvaises herbes et limitant l’érosion. Elle fleurit tôt, ce qui offre une source de pollen à une période où les insectes ont peu de nourriture. 

Jeunes pousses de moutarde, avoine rude, gesse et féverole  
  
L’idée est simple : semer ces plantes le plus tôt possible pour qu’elles produisent un maximum de biomasse avant fin mars. Une fois arrivées à maturité, nous passons un rouleau (rolofaca pour les intimes) pour coucher ces plantes au sol. Ce paillage naturel retient l’humidité et limite la concurrence avec les vignes lorsqu’elles redémarrent leur croissance au printemps.
  
   
                   Paillage raté                                             Un paillage réussi
  

Grâce à cette approche, nous espérons : 

  • Un sol plus fertile et capable de mieux retenir l’eau.
  • Moins de concurrence pour nos vignes, car le paillage naturel limitera la repousse des mauvaises herbes.
  • Une meilleure gestion des ressources naturelles en captant l’eau et les nutriments pendant l’hiver.

Voilà comment, grâce à ces plantes, nous aidons nos sols et nos vignes à mieux vivre ensemble. C’est une aventure pleine de découvertes et d’espoir pour l’avenir de notre vignoble. 

Isabel Gassier

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